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Chaos
chaos,
chaos et vertige,
ô puits sans fonds,
puits des rêves que nous creusons,
chaque nuit sans fin,
sous les pieds de toute autorité
qui veut nous mettre à genoux
dans les tourbières de l’histoire.
Avant de tourner le dos à l’espoir
et d’enfourcher les étriers du vertige,
j’entendais parler
des fraternité et solidarité
de femmes et d’ hommes,
prêts à offrir leurs dents
pour mordre le rouleau compresseur,
à Paris, Londres, Berlin.
Mais dans les rues de ces précipices
villes déserts humains
gouffres casse- vue,
je n’ai pas rencontré un seul œil
sur lequel appuyer un regard
vacillant vers l’abîme.
Touf ! seulement des bouses de cabots,
encerclées par une meute
de mouches vertes.
Cousine gitane et toi, la Basque,
et l’Andalouse aux tresses noires,
par la moelle épinière
aigre et résistante de nos échines,
blessures grand ouvertes,
nos échines couvertes de cales,
je vous le jure,
nulle part ,
il ne nous reste un compagnon,
regard gercé par la conjonctivite
de la détermination,
pierre ponce, vue de lynx,
espoir concentré
dans la tige fragile
d’un idéal qui tangue,
ombre-liane de la douleur
remontant la tempête, feu de ses propres illusions.
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